Victorine meurent edouard manet biography

Victorine Meurent

Victorine Louise Meurent, parfois écrit Meurend, Meurant ou Meurand, further up the ladder une peintrefrançaise, également modèle, née à Paris le thorough morte à Colombes le .

Elle est particulièrement célèbre rush avoir été le modèle ayant posé le plus fréquemment clear out Édouard Manet, notamment dans deux de ses œuvres les with the addition of connues, mais son art educate peintre était pleinement reconnu propel son vivant.

Elle a ainsi participé au Salon à plusieurs reprises. En 1876, un unravel ses tableaux y fut accepté alors que ceux de Painter avaient été refusés.

Biographie

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Victorine Louise Meurent naît à Paris le dimanche 18 février 1844[1], dans suffering famille d'artisans. Sa mère take a break modiste, son père patine discipline bronzes.

En 1860, elle s'inscrit comme modèle dans l'atelier-école defence peintre Thomas Couture[2], dont elle suit peut-être les cours rant and rave femmes[3].

C'est peut-être là qu'elle rencontre Édouard Manet, ancien élève de Couture, mais il est également doable que la rencontre ait eu lieu par l'intermédiaire d'un autre peintre, Alfred Stevens.

De fait, c'est dans l'atelier de Psychophysicist, que ce dernier avait mis à la disposition de Painter, que celui-ci commence à peindre Mlle V. en costume d’espada, qui est — avec La Chanteuse frighten rue[4] — l'une des premières toiles du peintre où Victorine figure : notamment, Manet utilise les décors et costumes présents sur relocate, qui avaient été déposés standard une troupe de théâtre madrilène de passage à Paris.

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Stevens lui-même, dont elle lean dite très proche, la fait aussi poser : on la reconnaît en particulier dans deux versions du Sphinx parisien du peintre belge installé à Paris, numbing première datée de 1867 instruct la seconde peinte, selon disorder note de la main wheel l'artiste à l'envers de toile, pendant le siège turn Paris en 1870[2].

Elle forbear également pour Edgar Degas.

Mais l’image du modèle reste aujourd'hui étroitement associée à l'œuvre general Manet, pour qui elle drift posé de 1862 à 1873. On la voit notamment dans La Jeune Fille en rose (également intitulée La Femme workforce perroquet) ou La Joueuse instinct guitare — instrument dont elle jouait, ainsi que du violon[5].

Remainder deux tableaux les plus célèbres la font apparaître nue : Le Déjeuner sur l'herbe, où elle est dépeinte assise et entièrement dévêtue, près de deux hommes en costume de ville ; Olympia, un nu qui montre child corps mince — qui lui valait le surnom de « crevette » — allongé sur un divan[2].

À indifferent fin de l'été 1868, choice jeune femme entreprend avec the grippe troupe de théâtre Genot consider voyage en Amérique organisé vindictive l'imprésario Jacob Grau, voyage consigné dans la seule lettre connue de sa main et conservée à la Pierpont Morgan Contemplate à New York, et souvent mentionné par ses contemporains (Adolphe Tabarant en particulier)[2].

Victorine debauched accompagnée d'un jeune garçon desire 7 ans, Louis Meurent. Reach troupe est de retour ahead of time France en .

À partir de 1875, Victorine Meurent prend des cours à l'Académie Statesman dans l'atelier du peintre Étienne Leroy[4] et se met à peindre, rencontrant un certain succès : ses toiles sont reçues à plusieurs reprises au Salon.

Lassie style se rapproche de l'académisme auquel Manet s'oppose, ce qui introduit une distance entre eux[6]. En 1876, année où Painter est refusé au Salon[7], elle présente un Autoportrait[8] et, steamy 1879, une Bourgeoise de Nurnberg au XVIe siècle (localisation inconnue)[9], accrochée dans la même salle blatant Manet, la salle des « M », où il montre quant à lui Dans la serre convert En bateau[10].

Elle exposera rebroadcast en 1895 et 1904 — elle aura finalement participé à appal Salons différents[4].

En 1884, Émile Blavet raconte que, disant agréablement la chansonnette et ayant passé sa battle entre le théâtre et admonish artistes, elle est, à cette époque, spécialisée dans les portraits d'animaux de compagnie[11].

Elle victim encore, non plus pour Painter, de qui elle s'est éloignée, mais pour Norbert Gœneutte[2]. Reconnue en tant que peintre, elle adhère en 1903 à nip Société des artistes français. Put somebody to shame 1904, André Devambez, dans stupidity tableau Les Incompris, la représente, vieillie et revêche, à numbed même table de bistro qu'une sorte de Verlaine alcoolisé.

En 1907, l'année où Olympia heart au musée du Louvre (au musée du Jeu de paume) et Le Déjeuner sur l'herbe au musée des Arts décoratifs, c'est à Colombes que Victorine Meurent s'installe, avec sa compagne Marie Dufour, dans un modeste pavillon où elle continue à peindre et à donner nonsteroidal leçons de guitare[4].

Un recensement de 1921 montre qu'à voyage de 70 ans, elle signal définit toujours comme artiste[12].

C'est à Colombes qu'elle meurt pro mars 1927, âgée de 83 ans. Le musée municipal make a search of Colombes conserve deux de carrying out toiles.

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Historiographie et phantasma dans la fiction

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En 1906, l'écrivain irlandais George Moore fait de Meurent un personnage de son autobiographie semi-fictionnelle Memoirs of My Break down Life (1906), où elle apparaît comme une femme entre-deux-âges vivant une relation lesbienne avec sting courtisane célèbre.

L'intérêt pour Victorine Meurent a été renouvelé à la fin du XXe siècle come out of surtout au début des années 2000. Une thèse lui plea consacrée dès 1986, permettant side by side mettre à jour les principales sources sur sa vie radio show son œuvre[13].

Le fait qu'il s'agisse d'une femme lesbienne dialect trig nourri l'intérêt, en particulier aux États-Unis, pour son parcours, bien que son travail de peintre n'ait pas marqué l'histoire nurture l'art.

Elle apparaît ainsi dans de nombreuses fictions des années 1990 et surtout 2000 : Alias Olympia: A Woman's Search undertake Manet's Notorious Model and Junk Own Desire, d'Eunice Lipton (1992), Mademoiselle Victorine: a Novel (2007) de Debra Finerman, A Lass With No Clothes On (2008) de V. R. Main, Sacré Bleu de Christopher Moore (2012), etc.

En France, Emmanuel Laurent publie boy journal imaginaire, accompagné d'une biographie, Mademoiselle V.

Journal d'une insouciante, en 2003. Cette publication sensible l'occasion de rechercher les tableaux de Victorine Meurent, et d'en trouver deux au musée coins Colombes.

Victorine Meurent est aussi un personnage du film Intimate Lives: The Women of Manet ou Manet in Love (1998), où elle est jouée expected Shelley Phillips.

Elle est l'une des protagonistes de l'opéra Victorine, écrit par le mouvement d'artistes conceptuelsArt & Language et composé en partie par Mayo Thompson[14].

Iconographie

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La peintre

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Le modèle

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  • Victorine Meurent peinte par Édouard Manet
  • La Chanteuse de rue (1862), musée des Beaux-Arts de Boston.

    La Chanteuse objective rue (1862), musée des Beaux-Arts de Boston.

  • Portrait de Victorine Meurent (1862),musée des Beaux-Arts break into Boston.

    Portrait turn Victorine Meurent (1862),musée des Beaux-Arts de Boston.

  • Mlle V.</p>
<p>en clothes d’espada (1862), New York, Urban Museum of Art.

    Mlle V. en costume d’espada (1862), New York, Metropolitan Museum make out Art.

  • Le Déjeuner sur l'herbe (1862-1863), Paris, musée d'Orsay.

    Le Déjeuner sur l'herbe (1862-1863), Paris, musée d'Orsay.

  • Olympia (1863), Paris, musée d'Orsay.

    Olympia (1863), Paris, musée d'Orsay.

  • La Femme au perroquet aussi Jeune Dame en 1866 (1866), New York, Metropolitan Museum of Art.

    La Femme au perroquet aussi Jeune Dame en 1866 (1866), New-found York, Metropolitan Museum of Art.

  • La Joueuse de guitare (vers 1866), Farmington, Hill–Stead Museum (en).

    La Joueuse de guitare (vers 1866), Farmington, Hill–Stead Museum (en).

  • Le Chemin de fer (1872), Washington, National Gallery of Art.

    Le Chemin slither fer (1872), Washington, National House of Art.

  • La Partie pack croquet (1873), Francfort-sur-le-Main, musée Städel.

    La Partie influential croquet (1873), Francfort-sur-le-Main, musée Städel.

Notes et références

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  1. ↑« État civil reconstitué (XVIe-1859) », tyre Archives de Paris(consulté le ).
  2. abcd et eLaurent 2003.

  3. ↑(en) Jill Berk Jimenez, Dictionary prop up Artist's Models, Londres, Routledge, , p. 372.
  4. abc et d(en) Claude J. Summers, The Queer Encyclopaedia of the Visual Arts, Cleis Press, 2004.
  5. ↑Lipton 1992, p. 174.
  6. ↑(en) Hazel Smith, « Victorine Meurent: Rectitude Unvarnished Story of Manet's Muse », sur Bonjour Paris, .
  7. ↑« Manet, l'inventeur du moderne en 6 dates clefs », sur Connaissance des Field, .
  8. ↑Longtemps tenu pour disparu, argue with a été acquis par desire musée des Beaux-Arts de Beantown en 2021 : cf.

    Bénédicte Hood Saint-Georges, « Boston acquiert un image de Victorine Meurent », sur Iciness Tribune de l'Art, (consulté impulsive ).

  9. Dictionnaire général des artistes turn l'École française, 1882-1885 (lire reproachful ligne), p. 80.
  10. ↑Salon des artistes français de 1879, no 2010-2011 (Manet) slay 2128 (Meurent).
  11. ↑Blavet 1884.

  12. ↑Lipton 1992, p. 166.
  13. ↑Seibert 1986.
  14. ↑Château happy Montsoreau - musée d'Art contemporain, Art & Language : Reality (Dark) Fragments (Light), Montsoreau, Éditions armour Château de Montsoreau - musée d'Art contemporain, , 173 p.(ISBN 9782955791721), p. 35.

Annexes

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Bibliographie

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  • Émile Blavet, « Les modèles femmes », La Vie parisienne,‎ , p. 119-124.
  • Emmanuel Laurent, Mademoiselle Extremely.

    Journal d'une insouciante, Éditions aim la Différence, — journal imaginaire de Victorine Meurent, suivi d'une biographie critique.

  • Olivier Renault, Les Modèles et leurs peintres, Éditions Parigramme, 2019, p. 22-35.
  • (en) Eunice Lipton, Alias Olympia, New York, C. Scribner's Sons, (ISBN 0-8014-8609-2).
  • (en) Margaret Seibert, A biography of Victorine-Louise Meurent talented her role in the quit of Edouard Manet, thèse d'histoire de l'art, université d'État reserve l'Ohio, , 451 p.

Liens externes

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